Si c’est pas beau ça, 2 semaines de repos et je suis de retour sur le blog, avec la deuxième partie de notre voyage au Japon, 4 jours à Kyoto. Après Osaka, nous avons décidé de nous rendre dans l’ancienne capitale du Japon, très connue pour toutes ses merveilles à voir ! Malgré un imprévu de petit taille, je pense qu’il s’agit pour moi, de la partie du voyage que j’ai préférée ! Et vous allez voir pourquoi !
Tous les articles sur le Japon : Osaka, Kyoto, Tokyo partie 1 & partie 2
Jour 1, temple Nanzen-ji, le temple d’argent et le sanctuaire rouge
Réveil à 5h30 (et ça piquait bien !), remise des clés de nos cabines et avec nos valises, nous sommes partis en direction du JR pour rejoindre Kyoto. Et là c’était le début du déluge : de la pluie et toujours plus de pluie ! Du coup, c’est complètement trempés que nous avons rejoint notre Guesthouse dans le quartier de Tanbabashi, pour y déposer nos valises.
Première visite au programme : le temple Nanzenji et son impressionnante porte d’entrée ! Créée en 1628, elle donne accès à un chemin de pierre qui traverse un superbe jardin. Même sous la pluie, on a trouvé cela magnifique. Donc juste d’imaginer au moment des cerisiers en fleurs, j’en ai les yeux qui pétillent ! Nous sommes ensuite arrivés au pavillon central Dai-Hojo où l’on a payé l’entrée 500¥ (environ 4,01€).
La pavillon est un véritable musée, avec des pièces décorées au XVIe siècle, par de célèbres peintres. Pour visiter et jeter un coup d’oeil aux pièces, une partie du passage se fait en extérieur, où l’on y découvre en même temps, les jardins privés. Le calme et la perfection !
C’est une fois sortis du pavillon, que nous nous sommes rendus compte qu’à Kyoto, il y a peu de métro. Pour atteindre le pavillon d’argent, il faut trouver le bon bus et surtout, le bon arrêt de bus ! Heureusement, il est toujours facile de trouver des personnes pour vous aider !
D’ailleurs, il faut savoir qu’au Japon, on monte par l’arrière du bus. Puis on descend par l’avant, et c’est à ce moment-là, qu’il faut payer. Tout l’inverse de chez nous !
Du coup, après quelques galères, nous sommes finalement arrivés jusqu’au pavillon d’argent, le Ginkaku-ji. Avec une entrée à 500¥ (~4,01€), nous avons parcouru le jardin qui entoure tout le pavillon. Même si le temps n’était pas là pour nous aider, j’ai été un peu déçue de cette visite…
Pour la petite histoire, Ginkaku-ji signifie en français “pavillon d’argent”, même si contrairement au pavillon d’or, lui n’est pas du tout recouvert de feuilles d’argent ! Ce qui le rend tout de suite moins impressionnant, surtout que le pavillon est tout petit et on ne le voit que de l’extérieur. Autant dire qu’en 20 minutes, même pas, vous avez fait le tour du jardin. En revanche, la boutique souvenir était pas mal du tout 😉
Dernière étape du programme, on reprend le bus direction le sanctuaire rouge, le Heian-jinju, dont l’entrée est gratuite (le trouver a été plus facile). Et là, rien à voir avec les précédentes visites, on était tout de suite subjugué par les couleurs des structures, c’était vraiment magnifique ! Je ne vous parle même pas de la torii de 25 mètres de haut, qui se trouve juste devant !
Une fois la porte passée, on se trouve sur une immense place, qui met en avant le bâtiment et toutes les zones pour prier et faire des voeux. C’est en rédigeant l’article, que je me suis rendu compte que nous n’avions pas du tout vu que derrière, se trouvait une autre partie à visiter, des jardins et étangs… Moi qui trouvais le lieu pas assez “riche” en découvertes ! Rien qu’en voyant les photos de ce qu’on a loupé, je suis dégoutée ! (voici un article avec quelques photos).
Une fois les visites faites, on a décidé de se poser et surtout sécher ! On s’est donc arrêté dans le petit centre commercial qui se trouve juste à côté du temple. Et qui dit pause, dit forcément, petite gourmandise ! Avec le chéri, on a personnalisé notre cornet de pancake en choisissant chacun sa glace et ses fruits… Un vrai petit délice ! J’ai d’ailleurs conservé le papier du cornet, car dessus, se trouve un voeux en japonais. Je vous avouerai que je n’ai pas “encore” trouvé le moyen de le traduire…
Fin de journée et bien fatigués, nous sommes repartis en direction de la Guesthouse. Et c’est en arrivant à la station de métro que l’on a découvert que, en raison du typhon, les métros seraient stoppés le lendemain. Et là, adieu le programme du dimanche !
Petit plateau repas au 7 Eleven et retour à la Guesthouse pour y découvrir notre chambre. Pour les 4 jours, nous avions décidé de dormir comme de vrais Japonais : au sol sur des futons. Autant vous dire, qu’ils étaient super confortables, aucun mal de dos ! Si jamais ça vous intéresse, voici le lien de la Guesthouse : c’est par ici. Nous avions notre chambre à étage et au rez-de-chaussée, les toilettes, cuisine, salon, salle à manger. Et dans le jardin, une salle de bain rajoutée, avec toujours, la douche assise <3
Si jamais, sur Instagram, j’ai un album stories avec des photos du voyage et une découverte en vidéo de la Guesthouse. C’est par ici.
Jour 2, découverte du quartier et passage du Typhon
Avec l’arrivée du typhon, on a pu faire une belle petite grasse matinée pour récupérer de la fatigue. Juste avant l’arrivée du typhon, nous sommes sortis au 7 Eleven du quartier pour le petit déjeuner et le repas du soir. Puis, nous en avons profité pour visiter les alentours et découvrir un sanctuaire et des rues commerçantes.
Le reste de l’après-midi, nous sommes restés à l’intérieur tranquillement, en attendant que la journée passe. Le seul avantage est que nous n’étions pas les seuls. Nous avons donc pu discuter avec deux Japonais et un Américain qui étaient en déplacement professionnel. C’était justement pour ça aussi que j’avais envie de passer par une Guesthouse. Malheureusement, j’aurais aimé échanger un peu plus avec le propriétaire, mais celui-ci restait enfermé dans sa pièce derrière l’accueil…
Jour 3, les 10 000 Torii et le temple des 1001 statues bouddhistes
Après une journée sans visite, on avait juste hâte de faire le programme du jour ! Réveil à 7h avec un petit-déjeuner très rapide et direction les 10 000 torii ! Aussi appelé Fushimi Inari Taisha, il s’agit du plus grand sanctuaire du Japon construit en 711. Pour la petite histoire, chaque torii a été financé par des sociétés, des grosses entreprises et hommes d’affaires. On y retrouve d’ailleurs leur nom au dos de chaque torii.
La visite est gratuite et on a mis un peu plus d’1h30 pour suivre tout le chemin. Plus on avance, plus on s’enfonce dans la forêt et on y découvre de moins en moins de torii. Il y en a même certains qui ont disparus, et dont il ne reste plus que la base des pieds. Nous avons d’ailleurs craqué pour une petite torii à 1 500 yen, avec dessus, l’inscription du lieu et nos deux prénoms en japonais. Un magnifique souvenir qui décore notre salon !
Nous sommes ensuite repartis pour la seconde étape, le temple des 1001 statues bouddhistes, aussi appelé le Sanjusangen. Une fois l’entrée payée, 600¥ (environ 4,81€), on enlève nos chaussures et direction la longue pièce qui contient les 1001 statues. Les photos sont interdites, mais voici une photo que j’ai trouvée sur Google Images.
D’avoir toutes ces statues ensemble, dans une seule pièce, c’est juste magnifique et très impressionnant. Il y a environ 10 rangées de statues de Kannon, la déesse de la compassion, à taille humaine. Au centre, une version énorme de cette statue. Le temple est vraiment impressionnant de par sa structure, tout en longueur.
En ressortant, on en a profité pour visiter et se poser dans le petit jardin qui l’entoure. Même si la visite est très rapide, c’est vraiment un lieu à faire et à prendre le temps d’admirer sous toutes ses coutures.
Nous sommes ensuite repartis pour visiter le temple Kiyomizy, qui est très connu de par son architecture, et surtout, pour la vue qu’il propose depuis son grand balcon. Mais avant d’y accéder, il faut faire un peu de marche, sous un soleil de plomb ! Il faut savoir que le lendemain d’un jour de pluie, vous pouvez être sûr d’avoir une journée ensoleillée et chaude ! En tout cas, c’est ce que les japonais nous ont dit.
Comme nous sommes très chanceux, le temple était en travaux lors de notre visite. Nous n’avions donc pas pu profiter de toute la visite du temple et de la vue sur le balcon. En revanche, devant le temple, il y avait quelques petites portes magnifiques. Dont une qui donnait une vue ouverte sur la ville, c’était juste trop beau !
Nous sommes ensuite redescendus par une autre rue pour profiter des boutiques de souvenirs. Chacun a craqué pour une paire de baguettes, et celle de Julien gravées avec son nom en japonais et en alphabet classique.
Pour voir tous les achats que j’ai fais au Japon, c’est par ici
Si jamais ce programme de la journée vous intéresse, il faut savoir que tous ces lieux se trouvent sur la même ligne de métro ! Un bon gain de temps pour se déplacer.
Pour finir la journée, nous sommes allés au quartier traditionnel et historique de Gion. Je dois vous avouer que je ne suis pas sûre qu’on y était vraiment à 100%, car nous étions surtout entourées de galerie marchande de vêtements, chaussures… Nous avons ensuite fini par trouver un restaurant, avec au menu, des sushis et makis pour tous les deux.
Le repas terminé, nous sommes repartis tranquillement à l’hôtel pour préparer nos valises, rédiger les cartes postales et au dodo !
Jour 4, la forêt de bambou et le pavillon d’or
C’est donc parti pour la dernière journée à Kyoto ! Et là encore, un réveil qui pique, à 5h30, pour nous rendre à la forêt de bambou. On prend notre petit déjeuner à emporter et direction le métro. Une fois sortis de la station, on a clairement galéré. Il n’y avait que très peu d’indication ! Après plusieurs minutes de marche et de l’aide, nous sommes finalement arrivés à la forêt de bambou.
Sur internet, il est indiqué qu’elle fait seulement 500 mètres de long, mais je pense qu’il y en avait quand même un peu plus. C’est d’ailleurs pour ça, et aussi pour profiter des couleurs du matin, qu’il faut y aller tôt pour éviter le monde, sur une petite zone très touristique. À savoir que beaucoup conseillent d’y aller pour le levé du soleil, mais sachant qu’il se lève à 4h30, bonne chance ! On y était vers 8h30 et franchement, nous n’avons pas eu tant de monde que ça. Par contre, 30 minutes plus tard, c’était l’invasion !
Au bout de la forêt se trouve la villa d’Ōkōchi Sansō, une ancienne star de cinéma, avec son jardin très réputé pour son esthétisme. L’ouverture était à 9h, autant vous dire, qu’il n’y avait personne et c’était vraiment magnifique ! C’est une étape à faire absolument, surtout qu’elle se trouve vraiment juste au bout de la forêt de bambou. Impossible de louper la villa ! Entrée à 1.000¥ (environ 8,02€), oui c’est assez élevée par rapport aux autres visites, mais ça vaut vraiment le coup !
Retour à la station et cette fois-ci, direction le pavillon d’or ! À la sortie du métro, vous avez la possibilité de prendre le bus qui vous y amène directement. Cependant, nous avons opté pour les 30 minutes de marche pour y découvrir les alentours. Même si la montée de la colline, n’était pas de tout repos 😉
On paie notre entrée 400¥ (environ 3,19€) et là, on en prend plein la vue avec ce magnifique pavillon. Forcément, il y a du monde, mais vu qu’il y a un jardin pour faire tout le tour du pavillon, on trouve facilement un point pour faire les photos. De son vrai nom Kinkaku-ji, le pavillon d’or est un temple recouvert de feuille d’or, construit à la fin du XIVe siècle et reconstruit de nombreuses fois. Pour la petite histoire, les japonais ne sont pas forcément très fans de ce temple, qui est trop bling-bling pour eux !
Le programme étant fini, on décide pour la fin de journée, de partir en repérage pour le bus de nuit pour Tokyo. Il faut savoir que la Kyoto Station, en plus d’avoir une superbe architecture, est énorme !
Nous sommes ensuite repartis à l’hôtel pour récupérer nos bagages et poster nos cartes postales dans le bureau de poste du quartier. Puis retour à la Kyoto Station pour attendre le bus de nuit de 21h50. Vers 19h, direction un petit restaurant de la station. Poulet frit et riz pour Julien, et pour moi des udon au boeuf. Une tuerie !
21h30 direction le quai où l’on rejoint deux personnes du service Willer, en charge de l’enregistrement. Le bus arrive, check-in et direction le fond du bus pour la zone dodo. Des sièges qui s’inclinent, des rideaux, une couverture et pas mal de place par rapport aux autres sièges. La moitié du bus avait des sièges plus rapprochés, avec juste une capote pour se cacher le visage de la lumière. Pour ma part, j’ai plutôt bien dormi, mais c’était pas la même pour le chéri…
Dans ces bus de nuit, vous avez deux chauffeurs qui se relaient et qui vous informent à chaque arrêt et départ. Et en plus, un haut-parleur, pour indiquer les prochaines stations, comme dans le métro.
C’est donc avec ce trajet en bus de nuit que la deuxième partir de ce voyage de deux semaines au Japon se termine. Comme je vous l’ai dit dans l’introduction, je pense qu’il s’agit pour moi de mes journées de visites favorites ! Les torii, les 1001 bouddhas, le pavillon d’or, la forêt de bambou… On en a pris tellement plein les yeux ! Et de rédiger l’article, ça me donne encore plus envie d’y retourner et de prendre encore plus le temps d’en profiter !
Et bien entendu, je reviens bientôt pour la suite du voyage, avec notre arrivée à Tokyo. Comme nous sommes restés 7 jours là-bas et je vais, comme pour Séoul, découper cette partie en deux ! Encore une fois, j’espère que cet article vous aura plu et qu’il vous donnera l’envie d’aller visiter le pays du soleil levant ou d’y retourner !
Qu’avez-vous pensé de ces 4 jours à Kyoto ?
Cela vous donne envie d’y aller ou d’y retourner ?
Si vous souhaitez voir l’article sur la première partie et les 2 jours à Osaka, c’est par ici. Et pour les articles sur mon voyage en Corée du sud, c’est par ici 😉
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